Un bâtiment de l’Institut
de Rééducation |
(Association Protestante Régionale d'Ecoute et de Soutien),
fondée en 1849 à Tonneins sous la forme d'un orphelinat.
L'association rassemble aujourd'hui plusieurs établissements
: 3 MECS (maison d'enfants à caractère social),
1 ITEP (institut thérapeutique, éducatif et pédagogique),
1 service d’éducation et de soins à domicile,
1 ISEP (institut spécialisé d’éducation
pour enfants polyhandicapés) et son extension La Cerisaie,
1 restaurant d'application (La Corderie). Plus de 250 salariés.
MECS : jeunes placés
par la direction Départementale de la Vie Sociale et par
la Protection Judiciaire de la Jeunesse pour leur protection ou
au titre de l’enfance délinquante
ITEP : les jeunes sont placés
par la CDES (Commission Départementale d'Education Spécialisée)
pour troubles du caractère et du comportement.
ISEP et La cerisaie pour les enfants polyhandicapés.
Financée principalement par différents
services de l'Etat. L'APRES est gérée par un conseil
d'administration majoritairement protestant. Une direction Générale,
et 5 directeurs d'établissements sont chargés des
établissements à partir des orientations définies
au Conseil d'Administration.
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Historique
Nous sommes à Nérac lors du culte
de Pâques en 1847, le professeur Boniface " consacre
à Dieu l'asile et les petites orphelines comme un bouquet
pour le jour de la fête ".
A Tonneins, la même année Jean-Alphonse Lagarde,
conseiller municipal, juge de paix, secrétaire du consistoire
protestant recueille trois orphelins dans son foyer. Deux ans
plus tard, il fonde soutenu par un comité " L'institut
de Charité pour les jeunes orphelins " qui abrite
en 1852, 24 pensionnaires. En 1863 une classe est ouverte à
Tonneins pour les jeunes de sept ans. A neuf ans les enfants les
plus doués poursuivent leur instruction et les autres sont
dirigés vers l'atelier de Corderie ou les travaux des champs.
Les deux orphelinats font partie de la vie des Eglises et tissent
des relations étroites. Le pasteur Fargues de Tonneins
en 1866 rappelle " qu'il y a dans ce département deux
asiles qui sont à la gloire et la couronne de ces églises,
l'expression et le témoin de la vie religieuse dans leur
sein ". Il faut dire que les membres des Eglises locales
reçoivent les enfants, que la bourgeoisie huguenote et
les collectes, tant au niveau local que national assurent en grande
partie le financement des établissements reconnus d'utilité
publique en 1874 pour Nérac et 1884 pour Tonneins.
Ces créations se sont inscrites dans un
large mouvement du milieu du XIX siècle qui s'engage à
répondre à l'appel de l'Evangile d'accueillir la
personne la plus faible, la plus menacée face à
l'inaction de l'Etat qui ne prend pas en compte la situation inhumaine
des personnes " non-productives " (jeunes orphelins,
malades, aveugles, malades mentaux..) dans l'effervescence du
début de l'ère industrielle.
En 1950 Nérac, le 113 de la rue d'Albret,
ferme ses portes. A Tonneins, 5 ans plus tard, un camp cuménique
international construit de nouveaux locaux pour agrandir "
Clair Matin ".
1962 : l'établissement prend le nom d'APREC (Association
Protestante Régionale d'Education Chrétienne). Cela
signifie, en autre, que le financement est pris en charge par
l'Etat. L'enveloppe allouée pour la nourriture et les vêtements
de 60 jeunes n'est guère conséquente. Ainsi les
kermesses paroissiales, les dons des membres bienfaiteurs comme
le tissu envoyé par la paroisse de Mazamet sont encore
indispensable jusqu'en 1972 pour faire face aux dépenses.
Même si les efforts fournis par les communautés protestantes
ne sont plus comparables à ceux des années 1850-1967,
l'APREC bénéficie largement jusque dans les années
1975-80 d'aides de toutes sortes des communautés protestantes.
1970 : Nérac revit et le diaconat de l'Eglise
Réformée remet à la disposition de l'APREC
son bâtiment qui avait été loué pour
y loger le collège d'enseignement technique. Une nouvelle
implantation de l'APREC est possible à Pujols grâce
à une association qui cède sa propriété
dans des conditions favorables.
1982 : l'IR de Gardolle est fondé devant la difficulté
des enfants confiés et prend place dans un immeuble donnée
à l'association en 1913 par une famille protestante.
1992 : le " jardin d'enfants spécialisé "
est repris et s'installe dans le bâtiment construit par
les jeunes chrétiens en 1955.
D'autres achats ont permis dans la dernière
décennie du XX siècle de consolider les infrastructures
de l'association.
2002 : Ouverture du " restaurant d'application
" à Tonneins : il s'agit avec la scolarisation (en
vue de l'obtention d'un CAP) et la professionnalisation (contact
avec des clients et formation sur place) de permettre à
des jeunes dans une situation d'échec de retrouver un lien
social, une reconnaissance, un savoir-faire en apprenant un métier.
2004 : extension de l'ISEP à Allez et Cazeneuve.
Projet Associatif 2004
2004 a été une année charnière
puisque l'Assemblée Générale a avaliser une
nouveau projet associatif, un nouveau règlement intérieur,
une charte de l'administrateur, et un nouveau nom APRES (Association
Protestante Régionale D'Ecoute et de Soutien).
L'association fonde ses valeurs et son action
sur l'Evangile et la Déclaration Universelle des droits
de l'homme de 1948.
Ses valeurs essentielles touchent l'action sociale, l'éducation,
la laïcité, la spiritualité, la citoyenneté.
Ses finalités sont l'autonomie des personnes, le développement
local, le témoignage.
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